Chacun doit vivre sa passion du modélisme à sa façon. Il n'y a pas de vérité dans ce domaine. Respectons tout autant :
* les créateurs de réseaux en ovale
* les enfants qui font rouler des trains marchandises à plus de 250km/h
* les collectionneurs, quelquefois sans réseau
* les créateurs de modules dans des associations
* les autonomes dans leur cave ou leur grenier
* les modélistes qui conçoivent des modèles roulants ou non, avec du métal, des cartes plastiques, du carton, que sais-je…
* les reproducteurs hyper réalistes d'un lieu spécifique où le train n'a pas forcément le premier rôle
* les joueurs sur des réseaux sans décor ou si peu
* les débutants qui s'essayent
* les pratiquants dans les grandes échelles
* les pratiquants dans les petites échelles
* les analogiques
* les digitaux
* et les compteurs de rivets sur une locomotive à vapeur…
J
Je vis le modélisme à ma manière.
Je n'ai jamais conçu de modèles roulants. J'ai toujours acheté les reproductions dans le commerce ou dans les bourses car je ne sais pas les faire. D'autres le font très bien ! Mon plaisir est ailleurs.
Je suis plus intéressé à concevoir et à exploiter des réseaux qu'à les décorer. Bien sûr, je suis aussi en admiration devant des modules vus dans les salons, mais ma préférence va vers des réseaux plus importants où le jeu est une réalité. J'appelle ce genre de réseaux des « pistes », qui ne représentent généralement aucun site réel, mais où l'animation et l'exploitation des trains tient une part importante.
Paradoxalement, je suis en admiration devant les miniatures sur rail, et je ne peux pas apprécier un wagon raccourci, ni un train limité en nombre de wagons.
Tout cela m'a guidé forcément vers l'échelle N, plus mobile, plus réaliste et plus adaptée globalement. C'est l'échelle qui apporte le meilleur équilibre entre les avantages et les contraintes.
